La crise sanitaire, le confinement et le télétravail de crise sont trois sources majeures de détresse psychologique et de risques psychosociaux. Voici 4 conseils sous forme de questions, pour bien vivre le confinement et préserver sa santé mentale au quotidien. Ils sont extraits de notre classe virtuelle à la prévention des RPS dans un contexte de travail à distance.
Ai-je pris le temps de me soucier du bien-être mental des autres ?
La solitude et l’isolement de ceux qui sont confinés seuls et la dislocation des collectifs (de travail mais également d’activités associatives ou culturelles) sont des risques majeurs du confinement. C’est pourquoi il est important que chacun maintienne le lien avec autrui, pour soi et pour les autres. Prendre des nouvelles des membres de son équipe, de ses amis que l’on ne croise plus, de sa grand-mère isolée ou de son voisin de palier est le premier geste barrière en matière de prévention des risques psychosociaux (RPS). Nous avons donc tous un rôle à jouer pour préserver une part d’humanité dans cette crise covid.
Ai-je suffisamment mis mon corps en mouvement aujourd’hui ?
Les études scientifiques démontrant notamment les liens entre notre corps et notre santé mentale se sont multipliées. Pendant le confinement, il est essentiel de préserver les 4 facteurs physiologiques qui déterminent notre bien-être psychologique : sport, alimentation, lumière, sommeil. S’étirer, méditer ou faire du yoga, du sport ou de la corde à sauter, transpirer en passant l’aspirateur, peu importe. Vos muscles doivent s’oxygéner. Parmi nos 4 conseils pour bien vivre le confinement, prendre soin de votre corps aura un impact positif sur votre santé mentale et votre bien-être.
Face à cette crise sanitaire, suis-je suffisamment indulgent envers moi-même ?
La crise sanitaire nous empêche d’être nous-mêmes, aussi insouciants qu’avant, de nous occuper aussi bien de nos enfants, de faire autant de sport, de voir autant d’amis, etc. Il est essentiel dans ce contexte de se montrer indulgent envers soi-même et les autres. Rien ne sera plus comme avant, nous n’aurons pas le temps de faire autant de choses et aussi bien que d’habitude. Mais ce n’est pas grave. L’idée est de faire au mieux.
Bien vivre le confinement : ai-je fait preuve de reconnaissance et envers qui ?
Les périodes de crise impliquent des efforts, voire des sacrifices. Il est essentiel de regarder au-dessus de soi, vers le bien collectif supérieur auquel nous contribuons, pour surmonter les défis sanitaires. Le fait de se décentrer de soi pour apprécier, ressentir de la reconnaissance pour ce boulanger qui a travaillé toute la nuit, pour cette infirmière qui a fait une garde de 24H, procure un profond sentiment de réconfort. Une puissante émotion positive que l’on appelle en anglais « moral elevation ».
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