Désengorgement des transports et diminution de la pollution des centres urbains
C’est pour réaliser le trajet domicile-travail que les Franciliens ont le plus recours aux transports en commun (33,5 % des trajets). Or la première source de désagrément des usagers, loin devant les retards, est l’entassement. Si un salarié sur trois télétravaillait deux jours par semaine, cela réduirait le recours global aux transports en commun de 3 % en Île de France, ce qui, selon la RATP, suffirait à améliorer significativement la qualité des transports. En effet, les pics d’utilisation des transports en commun (« les heures de pointe ») étant majoritairement dus à la concentration des trajets domicile-travail le matin et le soir, la pratique du télétravail en résorberait une grande partie.
Par ailleurs, cette pratique réduirait également la pollution des centres urbains – 43 % des déplacements étant toujours réalisés en voiture – et donc les maladies respiratoires qui en découlent. Et, de même que pour les transports en commun, le télétravail contribuerait à réduire le million d’heures perdues chaque jour dans les embouteillages.
A titre d’illustration, en Ile-de-France, si 5% des 4 000 000 de travailleurs du tertiaire, soit 200 000 personnes, télétravaillaient, cela suffirait pour supprimer tous les embouteillages et les problèmes liés aux transports en commun.