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Quels sont les avantages du bureau partagé ?

Après les voyages (airbnb.com), les voitures (unevoiturealouer.com), les objets (e-loue.com), c’est au tour des bureaux et de l’immobilier tertiaire d’être conquis par le phénomène de la consommation collaborative. Et plus précisément du partage d’espaces. Mais quels sont les avantages du bureau partagé ? Et que va changer le peer-to-peer sur le marché du bureau ?

Vers des espaces de travail plus flexibles

Tout d’abord, ce sont les composants du bureau (postes de travail, salles de réunion) qui s’échangent de manière liquide, et non plus seulement le bureau fermé dans sa globalité. Ainsi le marché s’ouvre à de nouvelles attentes : nomadisme, freelancing, télétravail (ou travail à distance), TPE, professions libérales, start-ups. Dans leur cas, le bureau traditionnel est trop cher et manque de flexibilité.

Vers une consommation des espaces de travail plus souple

Ensuite, c’est la dimension temporelle qui se trouve profondément modifiée : plus de sous-location, de baux 3/6/9 ou précaires. Le poste de travail se réserve désormais à la journée ou au mois. Enfin, conséquence des deux premiers points, les tarifs sont bien plus avantageux. On paie uniquement pour ce dont on a besoin, pendant le temps où on en a besoin. Au-delà de cette flexibilité, une entreprise qui partage ses bureaux excédentaires peut les proposer à des prix très attractifs puisque cela lui procure des revenus supplémentaires sans aucun coût (hormis les faibles coûts de transaction).

Future of work : le bureau partagé, un phénomène en plein essor

À l’instar de tous les autres marchés de la consommation collaborative, ce n’est pas une tendance de niche qui se dessine ou un simple épiphénomène en réaction à la crise. Mais bien un véritable raz-de-marée socioéconomique, qui va contraindre les acteurs traditionnels du secteur immobilier tertiaire à revoir leur proposition de valeur.  Avec 75% (1) des acteurs économiques américains (particuliers et entreprises) qui prévoient de partager plus d’objets physiques et d’espaces dans les cinq prochaines années, le partage est en plein essor. Les raisons à cela sont nombreuses…

Outils technologiques et partage

La première raison à cet engouement est bien sûr l’apparition de marchés électroniques de partage. Une personne habituée à partager en ligne des médias ou un espace est plus susceptible de continuer à partager hors ligne. Le partage est pour elle une habitude ancrée. 

Communautés de partage

Le partage ouvre en outre vers les autres, abaisse les barrières de défiance qui se dressent naturellement entre deux étrangers. Il fédère et encourage la formation de communautés, d’un sentiment d’appartenance fort. 

Partage et transition écologique

Plus de 3 personnes sur 5 qui pratiquent le partage d’objets ou d’espaces font le lien avec l’impact bénéfique pour l’environnement et les enjeux RSE. Dans le cas du bureau partagé, au-delà de l’effet général de dématérialisation de l’économie (moins de ressources naturelles pour une utilité égale), le partage des espaces de travail et le coworking permettent de réduire les trajets domicile-bureau, réduisant ainsi les émissions de CO2 et les impacts négatifs sur la santé des salariés

Quels sont les autres avantages du bureau partagé ?

Les conditions économiques défavorables ont poussé particuliers et entreprises vers des modes de consommations alternatifs et moins onéreux, tels que le partage. Le bureau partagé n’est pas seulement la déclinaison de la consommation collaborative dans le champ de l’immobilier de bureaux. C’est également (dans le sillage du travail ubiquitaire) un nouveau mode de travail. Un nouveau mode de conception des bureaux qui permet aux salariés d’échanger et de collaborer avec d’autres acteurs de leur écosystème : confrères, clients, partenaires, concurrents, fournisseurs, etc. Le lieu de travail devient ainsi un nouveau lieu de socialisation qui ne se structure plus autour d’une entreprise, mais autour d’une communauté de pratiques.

Echangez sans plus tarder avec nos équipes workplace ! 

(1) Étude de Latitude 42s, 2011