Greenworking, cabinet de conseil spécialisé dans le développement des nouvelles organisations de travail, dévoile les principales conclusions de son étude sur le modèle économique des télécentres péri-urbains, menée en partenariat avec l’Ecole Centrale Paris. Le rapport comporte d’abord une étude de marché puis l’analyse d’un modèle économique.
L’étude de marché menée par les ingénieurs de Centrale Paris et les consultants du cabinet Greenworking a permis de mettre en lumière les informations clés suivantes :
- En 2011, 25 000 franciliens (salariés ou indépendants) seraient prêts à télétravailler depuis un télécentre, à raison de 1 à 5 jours par semaine, avec un fort potentiel d’augmentation.
- Le marché en Île de France est estimé à 75 télécentres d’une capacité de 100 places chacun à horizon 2013.
- Les résultats de l’analyse du modèle économique des télécentres périurbains peuvent être résumés en trois points :
- Afin de diminuer les risques financiers et de s’adresser à un public plus large, il est nécessaire que le télécentre soit multi-usage : espace public numérique, pépinière, ou même centre d’affaires.
- Le prix de base de la location d’un poste de travail doit être attractif pour inciter les entreprises à prendre en compte le télécentre dans leur stratégie immobilière. Un tarif de l’ordre de trente euros en moyenne par poste et par jour semble raisonnable.
- L’équilibre financier du télécentre est assuré par les services annexes payants : prêt d’ordinateur, impressions, ligne téléphonique, location de salle de réunions, etc.
A partir de cette analyse, un outil permettant d’estimer les investissements initiaux, les coûts de fonctionnement et les retours financiers d’un télécentre a été créé, dans le but d’aider les collectivités à monter leurs projets de télécentre.
