« Canicule, forte chaleur. Adoptez les bons réflexes » nous conseille la brochure officielle du ministère de la Santé et de la Solidarité.
Et si le télétravail faisait partie de ces bons réflexes ?
Ce nouveau mode d’organisation du travail apparaît en effet aujourd’hui comme une des solutions en réponse à la canicule. Le gouvernement le promeut d’ailleurs sans ambiguïté, à l’instar d’Agnès Buzyn qui estimait le 24 juin dernier dans une interview pour BFM TV que « toutes les entreprises qui peuvent faire du télétravail doivent le favoriser ».
Depuis le 24 juin 2019, certaines entreprises du secteur tertiaire proposent à leurs salariés de s’éviter le calvaire des métros bondés et non climatisés, des voitures à la chaleur étouffante, des climatisations d’entreprises parfois hasardeuses, en restant travailler chez eux. Les dernières évolutions juridiques en la matière – notamment les « Ordonnances Macron », entrées en vigueur en mars 2018 – ont largement contribué au développement du télétravail occasionnel. Il n’est en effet plus nécessaire de passer par une Charte ou un Accord d’entreprise pour ouvrir ponctuellement ce dispositif aux salariés : un simple échange de mails entre collaborateur et manager suffit à l’encadrer.
Ainsi, le télétravail est très séduisant au premier abord mais peut néanmoins être nuancé par deux éléments :
- Qui dit télétravail dit bien-être ! Si vous avez chez vous un environnement qui ne vous permet pas de travailler dans de bonnes conditions (espace frais ou climatisé, électricité aux normes, ergonomie de la position de travail, etc.) mieux vaut privilégier le retour sur site
- Le télétravail ne concerne que les activités « télétravaillables», qui sont principalement propres au secteur tertiaire. Il ne peut donc constituer une solution aux métiers dont la présence physique sur site est nécessaire et pour lesquels d’autres réponses doivent être trouvées
Au-delà d’être une simple alternative au climatiseur, le télétravail est pour des millions de français une solution de fond qui répond à des défis organisationnels tout en permettant d’améliorer la qualité de vie au travail des collaborateurs.